Les fonds immobiliers suscitent l’intérêt croissant des investisseurs à la recherche de rendement et de plus-value. Raison pour laquelle, nos deux fonds sont datés. A échéance, les investisseurs récupèrent leurs capitaux, avec on l’espère, une plus-value. Un fonds daté nous permet de revoir notre stratégie d’investissement en fonction de nos anticipations des cycles de l’immobilier. En comparaison, l’investissement en SCPI est souvent bien plus long, de l’ordre de 20 à 25 ans, et la rotation de portefeuille est plus souvent très limitée. Cette passivité s’explique. Elles ont investi il y a longtemps dans des actifs qui rapportent aujourd’hui un rendement à deux chiffres et n’ont aucun intérêt à faire évoluer leur allocation en cédant ces actifs pour en acquérir d’autres offrant des rendements nettement inférieurs. Sauf que les SCPI enregistrent des flux entrants massifs qu’ils n’arrivent plus à investir, ce qui risque, à terme de peser sur leur rentabilité globale.
Le marché de l’immobilier doit être lu. Nous savons quand nous investissons et nous savons déjà quand nous ressortirons, dans 7 ou 8 ans. Un gérant de SCPI, lui, s’intéresse principalement à l’acte d’achat.
Nous investissons dans le tertiaire en Europe, c’est notre ADN depuis l’origine. Nous ciblons entre autres trois pays : l’Irlande, le Portugal et la Pologne. Nous nous intéressons aux bureaux, commerce, à la santé, à l’hôtellerie. Les actifs visés sont « core », c’est-à-dire de qualité et très bien placés au cœur des grandes villes. Les locataires sont de grandes signatures et les baux courent sur du long terme.